J'ai longtemps cru que j'étais anormal, même les punks aiment les mômes, mêmes les anars aiment les gosses (surtout les anars), même les nazis aiment les mômes (enfin... surtout les leurs). La Terre entière aime les gosses. Tout ce beau monde se reproduit dans tous les azimuts sans se soucier ni de la planète, ni de nos vies, ni, disons-le, ni de celle de leur rejeton (ou alors trop tard).
Et moi ça vient pas. Comme un gros caca constipé. Mais je ne force plus, ça te colle de méchants hémorroïdes et après c'est la galère pour s'asseoir. Donc j'ai laissé tomber. Je suis anormal, j'aime pas les gosses. J'ai cherché à les comprendre et je n'y suis pas davantage arrivé que pour les adultes. J'ai cherché à me mettre à leur place et quoique doté d'un sens de l'empathie frôlant le handicap psychomoteur, j'ai pas réussi. Aujourd'hui j'assume davantage.
Il paraît que la France est le pays au taux de natalité le plus élevé après l'Irlande. Il faut reconnaître que l'enfant est bien plus que roi en France, il est saint. La religion n'est pas morte. Toutes les églises ne sont pas vides, en tout cas les cerveaux en sont pleins. Non pas pleins de vide, mais pleins d’Eglise, de morale, de bondieuserie, de béatitude, d’angélisme crétin.
Un individu, un couple en France ne peut pas ne pas avoir envie de faire des mômes.
Mieux : quels que soient les milieux (même les plus nihilistes), le fait de rejeter radicalement l'idée d'avoir des enfants, quels qu'en soient les arguments, est immédiatement perçu comme un phénomène plutôt “étrange”.
Il existe comme une gêne qui étreint fermement ceux qui refusent de se reproduire à en parler. Particulièrement à des parents, évidemment.
Oui, ok, je m'expose. Soyons franc : je trouve criminel le fait de condamner quelqu'un à mourir ; pire : condamner quelqu'un à voir mourir ceux/celles/ce à qui/à quoi il tient. Difficile à caser à des parents, n'est-il pas ?
Le milieu punk ou anarchiste ne s'emmerde habituellement pas ou peu pour balancer ce qu'il pense de telle ou telle saloperie ou de tel ou tel phénomène qu'il rejette (à part le "avorter c'est respecter" de Euroshima, j'ai pas beaucoup d'exemples). Par contre si l'on s'attaque à la parentalité, à la responsabilité profonde, et aux mômes, pourtant purement virtuels puisqu'on n'en veut PAS, et bien c'est une levée de boucliers, une volée de bois vert qui s'abat sur ta pelure.
La simple évocation de cette "stérilité" volontaire et définitive suscite surtout et avant tout du scepticisme. Rien de bien méchant me direz-vous, mais au bout de 15 ans, vous comprendrez mon besoin d'expression (à peu près) libre et mon irritation.
"Tu verras quand tu auras tel âge". Quand t'es ado, voilà comment l'adulte de base balaie d'une formule stéréotypée ta révolte, ta rébellion, ta rage. Un coup d'éponge "réponse à tout" pour éviter le débat, éviter de se ramasser une gamelle dans sa propre merde et éviter de sombrer dans les invraisemblables monceaux de compromissions dans lesquels chacun à tendance à s'enfoncer chemin faisant mais qu'il est si dur de reconnaître comme étant le choix de la facilité, la lâcheté ou l'ignorance ou l'inconscience ou la faiblesse. Facilité puisque seul le temps te donnera raison.
On pense alors qu'au fur et à mesure, l'intégrité que l'on s'emploie à préserver contre vents et marées finira par porter ses fruits. Que nenni, il y a forcément un moment où un sujet permettra à un ainé de te balancer la sacro-sainte chianlie réthoriquement proche du zéro absolu "tu verras quand tu vieilliras / quand tu auras tel âge". Parce qu'il y a certaines choses que celui qui a cédé refuse de comprendre ou refuse simplement d'envisager que l'on puisse faire autrement ou tenir bon, admettre qu'un individu convaincu peut s'employer toute sa vie à garder le cap (du moins sur certains points).
Et quand il s'agit des gosses c’est systématique : pour tous ça paraît impossible, inconcevable. Et pour certains même intolérable. Intolérable. Oui, oui tout à fait... certaines réactions sont parfois très agressives !
Quoi ?!
C'est si difficile au XXIè siècle de ne pas faire de gosses ?
C'est si inconcevable de refuser de plonger des gamins dans ce merdier ?
C'est si incroyable de ne pas avoir envie de supporter les bruits, les couches, les envies de Barbie, les réveils en pleine nuit ?
C'est si inconcevable de refuser de faire porter toute notre incompétence à améliorer ce monde de cons sur les épaules de ceux qui suivront.
C'est si incroyable de refuser de faire des héritiers au monde du nucléaire (pour plusieurs générations de responsabilités héritées de nos grands parents !!), du capitalisme, du chômage, de la misère, des luttes nécessaires, systématiques mais vaines ? C’est si inconcevable de ne pas trouver charmant une larve qui se chie dessus ou est susceptible de te dégueuler son biberon en pleine poire ?
Quotidiennement on peut se rendre compte que l'on est trop nombreux. La plupart d'entre nous habite en ville et l'augmentation de la population dans les métropoles est effroyable. On se marche dessus, on se bouscule, tout ça dans un climat de plus en plus anomique et particulièrement égoïste. Faut-il en ajouter une couche (culotte) ? 6 milliards d'êtres humains sur la planète, ne faut-il pas commencer à ralentir la cadence ? La misère même dans les pays riches est en constante augmentation, dans ces conditions ne vaut-il pas mieux, de notre propre chef, décider de mettre un frein à la perpétuelle croissance dans laquelle on nous enferme ? 6 milliards !!!! Bordel, ça ne vous suffit pas ????!!!
Les réactions classiques sont donc plutôt hargneuses, mais les arguments sont souvent relativement pauvres.
Face à celui de rejet du "monde pourri" (schématique, mais qui à l'avantage de la synthèse et puis c’est un des miens), c'est l'argument du "tout n'est pas si moche" qui prévaut.
Consternant !!
Face à la mort, la misère, l'hypocrisie, le chômage, le monde broyé par les profits, l'oiseau qui fait cuicui ou même le meilleur des Champomy rivalise difficilement à mes yeux, mais il faut croire que je suis davantage marqué au quotidien par les vacheries.
En second lieu, ton interlocuteur/trice émet un sentiment de pitié : "ta vie va être triste" couplé généralement à un "mais c'est bien un bébé" et/ou parfois remplacé par un "tu crois pas qu'un jour tu auras l'impression d'avoir manqué quelque chose ?" à la limite du crétinisme centriste.
Soyons franc. Une vie sans môme n'est pas une vie sans emmerdes et ce n'est pas non plus une vie sans joie (loin s’en faut). La plupart d'entre nous galèrent et se fendent la gueule sans môme. D’ailleurs globalement on se fend plus souvent la tronche avant d’être parent... je dis ça pour les bons vivants... en général ça les calme : moins de temps pour tout, tout tourne autour des moutards, la fatigue, les responsabilités en sont les causes.
Faut pas charrier. Si ta vie est triste parce que tu n'as pas de môme, oui effectivement tu es à plaindre, mais ton môme aussi sera à plaindre, surtout quand il commencera à ne plus dépendre de toi et que du poil au pubis lui poussera et que papa ou maman moins tu seras ! Ça promet des séances de psy pas piquée des vers ! Bonjour Œdipe, bonjour dépression.
Pour ceux dont la vie est déjà passablement remplie... rien à ajouter, je crois que c'est clair : un môme est totalement superflu.
Après le sentiment d'avoir loupé quelque chose... ben oui, mais quoi ? Sans savoir ce qu'est la parentalité (tant que tu ne l'es pas tu ne peux avoir qu'une vision parcellaire) et sans en avoir l'envie (mais une vraie envie, pas celle qui te pousse à faire les choses pour faire plaisir ou parce qu'“il faut bien qu’un jour ça arrive”), quel sentiment de manque peut bien naitre ? J''vois pas. J'ai un sentiment de manque de ne jamais avoir goûté du requin ? Non. Bon.
Par contre le sentiment d'être déconsidéré, d'être mal perçu, d'être différent, ça, oui, tu l'as.
Si tu as le malheur de dire que tu n'aimes pas les mouflets ! “Va dans l'métro, sale temps nase !” Euh, vade retro Satanas (non, pas Diabolo) !! Comment peut-on détester les enfants ? Mais pourquoi tant de haine ?? Pourquoi tant de méchanceté ?? Et gnagnagna... et pourquoi tant d’amour gniaseux, hein ?! J’t’en pose des questions ?!!
Soyons honnêtes :
1 - Aimer les gosses c'est comme aimer les harengs. Ça ne veut rien dire. Quand on aime les harengs ça peut être le poisson qui nage, faire de la protection de la faune marine, aimer manger les harengs pommes à l'huile ou déguster un filet fumé avec un verre de vodka. Bref. "Aimer" les enfants, c’est... avec du sel et du poivre ? N'importe quoi.
Aimer s'occuper des gamins c'est déjà un peu plus parlant... et encore. Certains mômes sont pénibles, plus chiants que leurs parents car moins inhibés par les normes/tabous/conventions sociales, ça donne parfois le pire, l'insupportable pénibilité du mouflet !!!
On peut aimer l'Humanité (pas le journal, pour ça faut être aveugle ou illettré) pour ce qu'elle a pu ou peut faire de “bien” (on dissertera de la notion de “bien” un autre fois), mais LES hommes... 'faut pas en côtoyer pour dire ça ! Ou alors être le dernier des chrétiens illuminés : aimer individuellement chaque crétin, c'est pathologique. Ça devrait pouvoir se soigner avec une bonne lobotomie ou un fusil de chasse à la Cobain.
2 - Ne pas aimer, ne veut pas dire "détester". Comme je le disais plus haut, pour détester il faut connaître. On peut détester s'occuper de mouflets parce qu'il existe des passages obligés et des emmerdements universels d'un moutard à l'autre. Mais tous les détester... ben pour ça faudrait tous les connaître... ça fait du monde. J’admets ne pas avoir assez de haine pour ça.
3 - Si jamais on me prend à dire, comme ici, que je déteste LES mômes, considérons cela comme une licence artistique... ou je n'sais pas moi... un raccourci facile, emporté par le tourbillon d'une exaspération poussée à son paroxysme par les braillements, les hurlements, les égosillements intensifs et ininterrompus d'un porc qu'on égorge... euh, d'un gamin qui n'a pas son jouet dans le rayon choucroute de son hypermarché favori ! (affublé d'un ou deux parents dont il est le fruit pourri, à n'en point douter ! On récolte que ce que l'on sème. Le regard ovin des dits "adultes" en est la preuve). C'est déjà pas marrant de devoir zoner dans l'hippodrome de la surconsommation (casaque verte toque jaune, la grosse madame chipsesque au caddie vient de doubler l'immonde monsieur suintant le salami qui tentait de lui chourrave sa place dans la file d'attente de la caisse), s'il faut en plus supporter les agressions sonores des marmots le pénible se transforme en infernal.
Quant aux inconvénients quotidiens de la mater/pater/nité, je renvoie tout à chacun aux innombrables expériences des parents que vous croiserez un peu partout (mais vraiment PARTOUT !). D'ailleurs une nana a écrit un bouquin là-dessus ; les “40 bonnes raisons de ne pas avoir de gosses” ("No Kid" s'appelle le livre, j'ai oublié le nom de l'auteure). “Alors quoi, ce n'est pas si tabou et si mal vu puisqu'on en fait des bouquins !!” Hé ! La nana en question est mère de famille ! La bonne blague ! Sinon vous pensez bien qu'on aurait pu prendre ça au premier degré... c’est en fait un bouquin qui s’adresse aux parents dont beaucoup ont un pincement au cœur en pensant à leurs années “avant”... combien ont franchi le pas par “obligation” et non par réel choix ou envie ? En général ils tirent un trait, font un peu d’auto-révisionnisme pour ne pas trop regretter et lisent ce genre de bouquin en riant (un peu jaune parfois). Il ne s’adresse pas aux autres. Ceux qui hésitent finiront par le faire de toute manière. Les autres savent.
Un film en promo ; il s'appelle "je déteste les enfants des autres"... aussi sec les protagonistes insistent sur le fait qu'"il y a beaucoup de tendresse pour les enfants", les journalistes mettent l'accent sur le fait que "le titre est un peu provocateur" car "on ne déteste pas vraiment les enfants dans ce film", etc, etc. Gerbant. Même un peu, une chiure de mouche de provoc' ne peut aller jusqu'au bout sur ce sujet.
Une question vous taraude, je le sais, ne le niez pas : "mais comment croit-il que les parents, notamment ceux qu'il connait, devraient prendre ça ?!"
Ben pour ce que c'est : d'abord mon point de vue, et une tentative de réflexion (certes sabordée par un certain manque d'esprit, pour ne pas dire intelligence, j’suis désolé je fais avec ce que j’ai) sur le rapport que les adultes ont avec les gosses, la place qu'occupe le môme dans le mode de vie (en tout cas en France), qui est incroyablement dominante. Une tentative désuette de mettre le doigt sur le manque total de recul de l'adulte sur l'obligation sociale, de l'imposition d'un modèle et d'un schéma de pensée assez caractérisé. On y sent l'influence énorme sur les mentalités de la religion sous un forme de faux-humanisme infantile si l'on peut dire ça de la sorte.
Le thème de l'éducation semble rarement abordé par les futurs-parents avant de procréer, et alors qu’une importante partie de celle-ci est sous le contrôle des impératifs sociaux-culturels : la société de consommation ciblant l'enfant-roi, perceptible à travers les médias et l'importance de ceux-ci dans et hors de la cellule familiale. Les influences dominantes que les enfants, véritables tonneaux sans fond à conneries pour enflures avident de liquidité, subissent de plein fouet, atteignent des proportions assez importantes ; même les parents vivants sans télévision sont confrontés à des demandes de surconsommation par leurs enfants obligés, à l'école, chez la nourrice, dans la rue, de se conformer aux engouements du moment. La résistance est rude. Quels parents en sont capables ? Quand on fait le bilan... quasiment aucun. La lutte est acharnée et sans temps mort.
Et que les parents punks ne se rassurent pas, ils y passeront aussi et s'ils ne cèdent pas aux sirènes, leur enfant morflera... ou vous fera morfler (ou vous êtes d’incroyable chanceux, soyez-en conscients !).
Mais la plus grande capacité de l'être humain à part faire souffrir et tuer, c'est évidemment l'oubli. Et bon nombre parents après avoir tirés des gueules monstreuses à chaque nouvelles emmerdes bien velues et chiatiques, iront te conter 3 ans après que c'étaient “les plus belles années”. C'est beau la mémoire sélective ! Ça aide à se convaincre que c'était plus agréable avant. Mais ils ont pas vu leur gueule ou supporté leurs humeurs à l’époque ???!!!
Pour rafraîchissement des mémoires donc, petit rappel à l'attention des oublieux, ou des aveugles-sourds-muets qui ne côtoient pas et ne croisent jamais de mouflets ou ne se rendent pas compte (heureux les simples d’esprits...) :
Et moi ça vient pas. Comme un gros caca constipé. Mais je ne force plus, ça te colle de méchants hémorroïdes et après c'est la galère pour s'asseoir. Donc j'ai laissé tomber. Je suis anormal, j'aime pas les gosses. J'ai cherché à les comprendre et je n'y suis pas davantage arrivé que pour les adultes. J'ai cherché à me mettre à leur place et quoique doté d'un sens de l'empathie frôlant le handicap psychomoteur, j'ai pas réussi. Aujourd'hui j'assume davantage.
Il paraît que la France est le pays au taux de natalité le plus élevé après l'Irlande. Il faut reconnaître que l'enfant est bien plus que roi en France, il est saint. La religion n'est pas morte. Toutes les églises ne sont pas vides, en tout cas les cerveaux en sont pleins. Non pas pleins de vide, mais pleins d’Eglise, de morale, de bondieuserie, de béatitude, d’angélisme crétin.
Un individu, un couple en France ne peut pas ne pas avoir envie de faire des mômes.
Mieux : quels que soient les milieux (même les plus nihilistes), le fait de rejeter radicalement l'idée d'avoir des enfants, quels qu'en soient les arguments, est immédiatement perçu comme un phénomène plutôt “étrange”.
Il existe comme une gêne qui étreint fermement ceux qui refusent de se reproduire à en parler. Particulièrement à des parents, évidemment.
Oui, ok, je m'expose. Soyons franc : je trouve criminel le fait de condamner quelqu'un à mourir ; pire : condamner quelqu'un à voir mourir ceux/celles/ce à qui/à quoi il tient. Difficile à caser à des parents, n'est-il pas ?
Le milieu punk ou anarchiste ne s'emmerde habituellement pas ou peu pour balancer ce qu'il pense de telle ou telle saloperie ou de tel ou tel phénomène qu'il rejette (à part le "avorter c'est respecter" de Euroshima, j'ai pas beaucoup d'exemples). Par contre si l'on s'attaque à la parentalité, à la responsabilité profonde, et aux mômes, pourtant purement virtuels puisqu'on n'en veut PAS, et bien c'est une levée de boucliers, une volée de bois vert qui s'abat sur ta pelure.
La simple évocation de cette "stérilité" volontaire et définitive suscite surtout et avant tout du scepticisme. Rien de bien méchant me direz-vous, mais au bout de 15 ans, vous comprendrez mon besoin d'expression (à peu près) libre et mon irritation.
"Tu verras quand tu auras tel âge". Quand t'es ado, voilà comment l'adulte de base balaie d'une formule stéréotypée ta révolte, ta rébellion, ta rage. Un coup d'éponge "réponse à tout" pour éviter le débat, éviter de se ramasser une gamelle dans sa propre merde et éviter de sombrer dans les invraisemblables monceaux de compromissions dans lesquels chacun à tendance à s'enfoncer chemin faisant mais qu'il est si dur de reconnaître comme étant le choix de la facilité, la lâcheté ou l'ignorance ou l'inconscience ou la faiblesse. Facilité puisque seul le temps te donnera raison.
On pense alors qu'au fur et à mesure, l'intégrité que l'on s'emploie à préserver contre vents et marées finira par porter ses fruits. Que nenni, il y a forcément un moment où un sujet permettra à un ainé de te balancer la sacro-sainte chianlie réthoriquement proche du zéro absolu "tu verras quand tu vieilliras / quand tu auras tel âge". Parce qu'il y a certaines choses que celui qui a cédé refuse de comprendre ou refuse simplement d'envisager que l'on puisse faire autrement ou tenir bon, admettre qu'un individu convaincu peut s'employer toute sa vie à garder le cap (du moins sur certains points).
Et quand il s'agit des gosses c’est systématique : pour tous ça paraît impossible, inconcevable. Et pour certains même intolérable. Intolérable. Oui, oui tout à fait... certaines réactions sont parfois très agressives !
Quoi ?!
C'est si difficile au XXIè siècle de ne pas faire de gosses ?
C'est si inconcevable de refuser de plonger des gamins dans ce merdier ?
C'est si incroyable de ne pas avoir envie de supporter les bruits, les couches, les envies de Barbie, les réveils en pleine nuit ?
C'est si inconcevable de refuser de faire porter toute notre incompétence à améliorer ce monde de cons sur les épaules de ceux qui suivront.
C'est si incroyable de refuser de faire des héritiers au monde du nucléaire (pour plusieurs générations de responsabilités héritées de nos grands parents !!), du capitalisme, du chômage, de la misère, des luttes nécessaires, systématiques mais vaines ? C’est si inconcevable de ne pas trouver charmant une larve qui se chie dessus ou est susceptible de te dégueuler son biberon en pleine poire ?
Quotidiennement on peut se rendre compte que l'on est trop nombreux. La plupart d'entre nous habite en ville et l'augmentation de la population dans les métropoles est effroyable. On se marche dessus, on se bouscule, tout ça dans un climat de plus en plus anomique et particulièrement égoïste. Faut-il en ajouter une couche (culotte) ? 6 milliards d'êtres humains sur la planète, ne faut-il pas commencer à ralentir la cadence ? La misère même dans les pays riches est en constante augmentation, dans ces conditions ne vaut-il pas mieux, de notre propre chef, décider de mettre un frein à la perpétuelle croissance dans laquelle on nous enferme ? 6 milliards !!!! Bordel, ça ne vous suffit pas ????!!!
Les réactions classiques sont donc plutôt hargneuses, mais les arguments sont souvent relativement pauvres.
Face à celui de rejet du "monde pourri" (schématique, mais qui à l'avantage de la synthèse et puis c’est un des miens), c'est l'argument du "tout n'est pas si moche" qui prévaut.
Consternant !!
Face à la mort, la misère, l'hypocrisie, le chômage, le monde broyé par les profits, l'oiseau qui fait cuicui ou même le meilleur des Champomy rivalise difficilement à mes yeux, mais il faut croire que je suis davantage marqué au quotidien par les vacheries.
En second lieu, ton interlocuteur/trice émet un sentiment de pitié : "ta vie va être triste" couplé généralement à un "mais c'est bien un bébé" et/ou parfois remplacé par un "tu crois pas qu'un jour tu auras l'impression d'avoir manqué quelque chose ?" à la limite du crétinisme centriste.
Soyons franc. Une vie sans môme n'est pas une vie sans emmerdes et ce n'est pas non plus une vie sans joie (loin s’en faut). La plupart d'entre nous galèrent et se fendent la gueule sans môme. D’ailleurs globalement on se fend plus souvent la tronche avant d’être parent... je dis ça pour les bons vivants... en général ça les calme : moins de temps pour tout, tout tourne autour des moutards, la fatigue, les responsabilités en sont les causes.
Faut pas charrier. Si ta vie est triste parce que tu n'as pas de môme, oui effectivement tu es à plaindre, mais ton môme aussi sera à plaindre, surtout quand il commencera à ne plus dépendre de toi et que du poil au pubis lui poussera et que papa ou maman moins tu seras ! Ça promet des séances de psy pas piquée des vers ! Bonjour Œdipe, bonjour dépression.
Pour ceux dont la vie est déjà passablement remplie... rien à ajouter, je crois que c'est clair : un môme est totalement superflu.
Après le sentiment d'avoir loupé quelque chose... ben oui, mais quoi ? Sans savoir ce qu'est la parentalité (tant que tu ne l'es pas tu ne peux avoir qu'une vision parcellaire) et sans en avoir l'envie (mais une vraie envie, pas celle qui te pousse à faire les choses pour faire plaisir ou parce qu'“il faut bien qu’un jour ça arrive”), quel sentiment de manque peut bien naitre ? J''vois pas. J'ai un sentiment de manque de ne jamais avoir goûté du requin ? Non. Bon.
Par contre le sentiment d'être déconsidéré, d'être mal perçu, d'être différent, ça, oui, tu l'as.
Si tu as le malheur de dire que tu n'aimes pas les mouflets ! “Va dans l'métro, sale temps nase !” Euh, vade retro Satanas (non, pas Diabolo) !! Comment peut-on détester les enfants ? Mais pourquoi tant de haine ?? Pourquoi tant de méchanceté ?? Et gnagnagna... et pourquoi tant d’amour gniaseux, hein ?! J’t’en pose des questions ?!!
Soyons honnêtes :
1 - Aimer les gosses c'est comme aimer les harengs. Ça ne veut rien dire. Quand on aime les harengs ça peut être le poisson qui nage, faire de la protection de la faune marine, aimer manger les harengs pommes à l'huile ou déguster un filet fumé avec un verre de vodka. Bref. "Aimer" les enfants, c’est... avec du sel et du poivre ? N'importe quoi.
Aimer s'occuper des gamins c'est déjà un peu plus parlant... et encore. Certains mômes sont pénibles, plus chiants que leurs parents car moins inhibés par les normes/tabous/conventions sociales, ça donne parfois le pire, l'insupportable pénibilité du mouflet !!!
On peut aimer l'Humanité (pas le journal, pour ça faut être aveugle ou illettré) pour ce qu'elle a pu ou peut faire de “bien” (on dissertera de la notion de “bien” un autre fois), mais LES hommes... 'faut pas en côtoyer pour dire ça ! Ou alors être le dernier des chrétiens illuminés : aimer individuellement chaque crétin, c'est pathologique. Ça devrait pouvoir se soigner avec une bonne lobotomie ou un fusil de chasse à la Cobain.
2 - Ne pas aimer, ne veut pas dire "détester". Comme je le disais plus haut, pour détester il faut connaître. On peut détester s'occuper de mouflets parce qu'il existe des passages obligés et des emmerdements universels d'un moutard à l'autre. Mais tous les détester... ben pour ça faudrait tous les connaître... ça fait du monde. J’admets ne pas avoir assez de haine pour ça.
3 - Si jamais on me prend à dire, comme ici, que je déteste LES mômes, considérons cela comme une licence artistique... ou je n'sais pas moi... un raccourci facile, emporté par le tourbillon d'une exaspération poussée à son paroxysme par les braillements, les hurlements, les égosillements intensifs et ininterrompus d'un porc qu'on égorge... euh, d'un gamin qui n'a pas son jouet dans le rayon choucroute de son hypermarché favori ! (affublé d'un ou deux parents dont il est le fruit pourri, à n'en point douter ! On récolte que ce que l'on sème. Le regard ovin des dits "adultes" en est la preuve). C'est déjà pas marrant de devoir zoner dans l'hippodrome de la surconsommation (casaque verte toque jaune, la grosse madame chipsesque au caddie vient de doubler l'immonde monsieur suintant le salami qui tentait de lui chourrave sa place dans la file d'attente de la caisse), s'il faut en plus supporter les agressions sonores des marmots le pénible se transforme en infernal.
Quant aux inconvénients quotidiens de la mater/pater/nité, je renvoie tout à chacun aux innombrables expériences des parents que vous croiserez un peu partout (mais vraiment PARTOUT !). D'ailleurs une nana a écrit un bouquin là-dessus ; les “40 bonnes raisons de ne pas avoir de gosses” ("No Kid" s'appelle le livre, j'ai oublié le nom de l'auteure). “Alors quoi, ce n'est pas si tabou et si mal vu puisqu'on en fait des bouquins !!” Hé ! La nana en question est mère de famille ! La bonne blague ! Sinon vous pensez bien qu'on aurait pu prendre ça au premier degré... c’est en fait un bouquin qui s’adresse aux parents dont beaucoup ont un pincement au cœur en pensant à leurs années “avant”... combien ont franchi le pas par “obligation” et non par réel choix ou envie ? En général ils tirent un trait, font un peu d’auto-révisionnisme pour ne pas trop regretter et lisent ce genre de bouquin en riant (un peu jaune parfois). Il ne s’adresse pas aux autres. Ceux qui hésitent finiront par le faire de toute manière. Les autres savent.
Un film en promo ; il s'appelle "je déteste les enfants des autres"... aussi sec les protagonistes insistent sur le fait qu'"il y a beaucoup de tendresse pour les enfants", les journalistes mettent l'accent sur le fait que "le titre est un peu provocateur" car "on ne déteste pas vraiment les enfants dans ce film", etc, etc. Gerbant. Même un peu, une chiure de mouche de provoc' ne peut aller jusqu'au bout sur ce sujet.
Une question vous taraude, je le sais, ne le niez pas : "mais comment croit-il que les parents, notamment ceux qu'il connait, devraient prendre ça ?!"
Ben pour ce que c'est : d'abord mon point de vue, et une tentative de réflexion (certes sabordée par un certain manque d'esprit, pour ne pas dire intelligence, j’suis désolé je fais avec ce que j’ai) sur le rapport que les adultes ont avec les gosses, la place qu'occupe le môme dans le mode de vie (en tout cas en France), qui est incroyablement dominante. Une tentative désuette de mettre le doigt sur le manque total de recul de l'adulte sur l'obligation sociale, de l'imposition d'un modèle et d'un schéma de pensée assez caractérisé. On y sent l'influence énorme sur les mentalités de la religion sous un forme de faux-humanisme infantile si l'on peut dire ça de la sorte.
Le thème de l'éducation semble rarement abordé par les futurs-parents avant de procréer, et alors qu’une importante partie de celle-ci est sous le contrôle des impératifs sociaux-culturels : la société de consommation ciblant l'enfant-roi, perceptible à travers les médias et l'importance de ceux-ci dans et hors de la cellule familiale. Les influences dominantes que les enfants, véritables tonneaux sans fond à conneries pour enflures avident de liquidité, subissent de plein fouet, atteignent des proportions assez importantes ; même les parents vivants sans télévision sont confrontés à des demandes de surconsommation par leurs enfants obligés, à l'école, chez la nourrice, dans la rue, de se conformer aux engouements du moment. La résistance est rude. Quels parents en sont capables ? Quand on fait le bilan... quasiment aucun. La lutte est acharnée et sans temps mort.
Et que les parents punks ne se rassurent pas, ils y passeront aussi et s'ils ne cèdent pas aux sirènes, leur enfant morflera... ou vous fera morfler (ou vous êtes d’incroyable chanceux, soyez-en conscients !).
Mais la plus grande capacité de l'être humain à part faire souffrir et tuer, c'est évidemment l'oubli. Et bon nombre parents après avoir tirés des gueules monstreuses à chaque nouvelles emmerdes bien velues et chiatiques, iront te conter 3 ans après que c'étaient “les plus belles années”. C'est beau la mémoire sélective ! Ça aide à se convaincre que c'était plus agréable avant. Mais ils ont pas vu leur gueule ou supporté leurs humeurs à l’époque ???!!!
Pour rafraîchissement des mémoires donc, petit rappel à l'attention des oublieux, ou des aveugles-sourds-muets qui ne côtoient pas et ne croisent jamais de mouflets ou ne se rendent pas compte (heureux les simples d’esprits...) :
- L'enfant est sale.
Il a souvent la morve au nez (c'est quasiment la saison des huîtres toute l'année avec lui !), ça guile, ça bave, ça dégueule, se fait caca dessus tout le temps et du coup pue de trop nombreuses fois dans la journée pour être honnête. Et sous prétexte qu'au début il n'a pas de dents, il ne se les brosse jamais ! C'est pas crade, ça ??!! Et quand il bouffe, il en fout partout, et cékikilave derrière, hein !? Je vous le demande !!?
- L'enfant pue (voir ci-desssus).
Et quand il est propre il schlingue les crèmes dégueux testées sur les animaux (alors qu'il suffirait de les tester sur les mômes directement, on s'rait plus vite fixé). Plus tard, il est ado et n'aime pas l'hygiène et des fois c'est même l'hygiène qui ne l'aime pas tellement ça craint (et même que ça peut durer toute la vie et là ça craint encore plus et surtout pour l'entourage... notamment les collègues qui n'ont pas d’autre choix que bosser en apnée, mais là c'est autre chose).
- L'enfant est affreusement moche.
Il a un profil larvaire qu'il garde des années avant d'obtenir un mixe des 2 têtes de cloportes qui l'ont engendré. A la naissance, il a une tête affreuse de gremlin couplé à E.T. ("mais qu'il est mignon..."), se chope une tête de gland dans les mois qui suivent, puis une tronche de débile, puis une tête de con... qu'il laissera s'enlaidir toute sa vie parce qu'il est trop crétin pour comprendre que ce qu'il voit dans la glace n'est potable que par la force de l'habitude de voir une image à l'envers ! Dans l'autre sens et avec un regard extérieur, c'est monstrueux. Laideron !
- L'enfant est con.
Il mange sa merde si on ne l'en empêche pas. Comme un clébard. Et des fois même enfonce son vomi dans ses oreilles ou son nez si tu le quittes des yeux 30 secondes. Parfois il tente de bouffer ses pieds et suce tout ce qui passe à portée de bouche (je ne ferai malgré cela aucune preuve d'humour noir en sortant une vieille blague dégueu genre "il fait donc la joie des pédophiles", parce qu'on ne rit pas avec le malheur. Quoique). Il tire la queue du chat et viendra chialer si l'animal lui en colle une bien méritée en pleine poire. Il rigole aux pitreries des adultes qui se foutent de sa gueule en le prenant pour ce qu'il est : un sous-developpé qui rigole face à des glandus qui s'agitent pour l'amuser. Consternant.
Il hurle, il chiale, il braille, il gémit, il s'agite, il crie. Pour des milliards de raisons qu’il est le seul à connaître. J’ai déjà abordé ce point. C’est INSUPPORTABLE, merde ! Les muselières c’est pas qu’pour les chiens !
- L’enfant est agressif.
Des fois il te frappe parce que t'as chourave sa tutute ou parce que tu lui dis "tu peux pas" (mais si tu lui rends la torgnole pour lui vriller la tête à cette empafé, c’est les parents qui t’agressent, y'a pas de justice) et malpoli (surtout qu'au début il ne sait pas parler [con et handicapé, voir sections ci-avant et ci-après, ainsi que ci-sauteuse] et qu'il rote à table systématiquement... et à l’adolescence les parents l'engueulent s'il recommence ! Quelle logik !). Et si tu le laisses roter, il s’arrête jamais, à la fin c’est lassant.
Et tout ça, tout le temps. Surtout quand les parents lui apprennent à faire comme eux.
Et tout ça, tout le temps. Surtout quand les parents lui apprennent à faire comme eux.
- L'enfant n'a aucune pudeur.
Surtout quand les parents changent sa couche macculée de diarrhée verte devant tout le monde. Parfois par vice il leur pisse même à la gueule tellement il aime ses excréments (section "l'enfant est sale") et pour inculquer à ses parents la manière dont il les traitera toute sa vie ! Et ça les fait marrer ces cons !
- L'enfant est un handicapé chronique.
Il sait rien foutre, faut tout lui dire, il comprend rien. Et quand il grandit, c'est pire parce qu'il croit le contraire.
- L'enfant est un perpétuel boulet pour les autres.
En effet si l'enfant fait une quelconque connerie, l'adulte présent se sent forcément responsable si les parents ne sont pas dans l'entourage proche. Et s'il n'intervient pas - même s'il ne veut pas de gamin pour éviter d'avoir à gérer ce genre d'emmerdes, même s'il ne supporte pas de s'occuper d'un lardon et que c'est tout de même pas à lui d'assumer la bêtise de ses contemporains bordel de cul !! - hé ben malgré tout les autres adultes lui reprocheront de n'avoir rien fait pour combler leur incompétence/absence. Et après t’es obligé d’avoir sa mort sur la conscience (y’a pas d’justice).
- L'enfant est anti-écologique, anti-progrès social, égoïste, en un mot capitaliste.
Il consomme autant de couches que les vieux séniles. Il ne s'inquiète pas de savoir si ce sont des gosses (comme lui pourtant !!) pakistanais, chinois, qui meurent à confectionner dans des conditions pourries ses chaussures hors de prix et ses jouets débiles. Il refuse tout le temps de partager ses jeux et ses bonbons (même avec l'adulte qui ne le fait jamais chier pourtant, et qui, même des fois, est sympa, merde, il pourrait faire un effort, sale morpion !!). Il casse les 3/4 des affaires qui l'entourent y compris les siennes : il jette son culbuto à travers la pièce et casse les vases, fais tomber son verre, pète ses jouets (tout ça pour en avoir des autres, raclure !), brise les affaires des autres (surtout les maquettes de ses frères aînés, p'tit bâtard !). C'est un gouffre financier qui n'a pas la moindre once de reconnaissance (en même temps, on ne comprend pas pourquoi il en aurait vu qu'il n'a pas demandé à venir au monde, que les parents assument et souffrent en silence, c'est bien fait pour leur gueule, z'avaient qu'à pas commencer !!). Il veut toujours qu'on achète des trucs idiots et moches qui font "nouveau". Il prend les autres pour ses esclaves (d'ailleurs c'est simple : tant qu'il ne parle pas il croit que tout lui est dû et il chiale s'il n'a pas tout tout de suite. Après, quand il parle, il te saoûle avec ses gérémiades (cf section “l’enfant est bruyant”). Il veut toujours des animaux qui coûtent cher pour ne pas s'en occuper et les laisser mourir de faim (section "l'enfant est dangereux") et pour que l'appart’ pue plus que lui histoire de couvrir son odeur pestilentielle (cf section "l'enfant pue").
- L'enfant n'est adulte qu'à 30 balais.
Et encore ! Ca varie selon le degré de mongolisme.
- L'enfant est con et formiste à la fois.
Il finit par mourir comme tout le monde, sa jeunesse n'est pas éternelle (ça c'est à destination de ceux qui pensent de manière un peu "ésothérique" assurer leur immortalité en pérennisant leurs misérables gènes), c’est d’un commun !
- L'enfant est dangereux.
Il rend con par contagion (confère l'attitude des adultes au-dessus de son berceau... poussant des "areuh" affligeants). Il veut la mort de ses parents d'abord en les crevant à la tâche en les réveillant toutes les nuits pour bouffer (alors que le frigo n'est pas cadenassé, ça lui coûte quoi de se servir lui même !? Petit merdeux !), ensuite en laissant traîner les jouets sur lesquels il espère que l’adulte se vautrera, puis en les isolant dans des mourroirs pour toucher l'héritage. L'enfant a du coffre (cf section “l’enfant est bruyant”) et te perce les tympans avec ses cris stridents. Parfois il fonce près de l'eau ou du vide en espérant précipiter un adulte avec lui dans sa chute. Il se jette sur les animaux pour leur tirer les poils et des fois les couilles et en plus quand c'est à lui de s'en occuper il ne les nourrit jamais et il laisse la caisse du chat pleine de crottes (cf la section “L'enfant est anti-écologique, anti-progrès social, égoïste, en un mot capitaliste”).
Pour une dénatalisation volontaire !