vendredi 19 février 2010

Come back attendu

SKITSYSTEM. Plus ou moins splitté il y a 3 ans pour des raisons d'addiction -comme on dit pudiquement- retente le coup.
Je vois d'ici les yeux embués d'émoi du crouteux avide de hardcore suédois... arriverais-je à lui tirer une vraie larme en déclarant que ce n'est pas gagné... si la plupart des concerts pour leur reformation se sont plutôt bien passés, sur TaTeube on voit que le rôdage n'est pas totalement au point. Ca chie encore un peu.
Bon, pour ceusse qui connaissent'e pôs ces poilus (de moins en moins avec les vieux ans) de Göteborg, v'là un p'tit panégyrique (un vieux Pané, Géry ?), un florilège, un meilleur de, des trucs qui sont 'achement bien de eux :

- Maktens murar rasar. Le genre de morceau qui n'a pas pris une ride. Probablement l'une des plus accrocheuses.
1995. "Profithysteri" 7" (distortion records)


- Valfard. On reste sur le même genre de session que le ep précédent.
1996. "Ondskans ansikte" 10" (distortion records)


- Civiliserad ?. Le clou du spectacle, le son n'a pas changé d'un pouce, on ne change pas une équipe qui gagne. Le split "évident" (à l'époque...), même label, même propos, même genre, même dégaine, même coin.
1997. split 7" avec Wolpack (distortion records)


- Svarta Tankar. Issu du premier vrai album. Le son est plus étoffé, plus "heavy".
1999. "Gra Varld-Svarta Tankar" Lp (distortion records)


- Knytnave Med Vigselring. Extrait du deuxième album, l'envol est pris, familiarisé au son épais et au métal grassouillet, la vitesse de croisière de ce second souffle est trouvée. Ici c'est le tube (dans un album de bout en bout efficace). (Fin de la collaboration avec Distortion... certains groupes parlaient carrément d'escroquerie...)
2001. "Enkel Resa Till Rännstenen" Lp (Havoc records)


- je laisse tomber le split avec Nasum de 2002, les 2 titres sont un peu moins inspirés... le son plus brouillon.

- Blodskam. Petit virage métal en plus (plus de guitares mises en relief). Toujours plus sombre, le genre de plan qui fout l'ambiance dans les soirées mondaines. Accessoirement, c'est l'album sans le chanteur historique (actuel chanteur de Disfear). Le bassiste prend la gueulante et on n'est pas trop dépaysé.
2006. "Stigmata" Lp (Havoc records)


Question baratin, la plupart des titres étant très souvent en suédois, la méthode à Mimile est souvent de rigueur : les thèmes voguent allègrement entre le crust de base, l'anarchopunk de base... soit en gros, pour ne pas dire en obèse : la révolte de base, la misanthropie de base, le pessimisme de base et frôle de temps en temps le nihilisme de base, au final t'as un "on va tous crever, dans des conditions merdiques, et seul, tout le reste c'est des conneries", Stigmata étant le plus abouti dans le genre. Ça fait du bien au moral, j'te dis pas. En même temps, il faut être réaliste, c'est totalement vrai. En fait j'ironise, mais ça n'est absolument pas déprimant. Sk. réussissant le tour de force d'être sombre sans sombrer. (Du moins sur disque...)

Site (pas de màj) : Skitsystem

lundi 15 février 2010

Chronique d'une commande (pas si) ordinaire

Il devait être 11 heures. La matinée avait bien commencé : je m'étais levé vivant et presque en forme malgré la simili-cuite de la veille. Le troisième café était avalé, le boulot bien entamé et, pour une fois, sans trop de stress. La vieille de la maison derrière était déjà morte. Tout allait bien.
J'avais même oublié cette commande passée quelques jours auparavant, réservée par mail, griffonnée à la va-vite sur un morceau de papier et glissé tout aussi promptement avec le chèque dans une enveloppe toute conne. Des gestes simples, mais vivement exécutés trahissant mon impatience.
J'avais pourtant, ce jour-là, oublié cette commande.
Et le "facteur" (il reste encore des gens au statut de facteur ?) sonna. Un seul coup.
T'as intérêt à être aux aguets, avoir des gênes de félin et bondir, sinon le gaillard se barre en quatrième vitesse. Pour tout dire, je suis certain qu'il n'attend pas 15 secondes. Cette fois, je le pris au dépourvu, il n'avait pas encore tourné les talons que je le chopai par le colbac, lui assénai un tamashigueri avec triple venkipu à rotation latérale, et le détroussai du colis qu'il avait sous le bras. Des gênes de félin.
Je le laissai là, gisant sur le sol. L'écume au bord des lèvres. Je crois que les vautours se sont occupés de la carcasse, je ne l'ai plus jamais revu.
J'entrai précipitamment dans mon antre, fermai à triple tour la porte et ma braguette restée ouverte (j'avais réagi peut-être trop promptement alors que j'étais en état de siège. Passons les détails).
Là, j'entrepris d'ouvrir le paquet.
Mazette ! Tout une équipe de rugby aurait pu s'entrainer avec celui-ci qu'aucun vinyle n'aurait subi la moindre éraflure !
Carton blindé triple épaisseur avec pare-buffle et jantes en alliage, scotché de gros avec un chatterton résistance 8000 coulé dans l'acier trempé. Après le trépas de 2 cutters rambosiens, type "lame de Tolède", t'arrives à ouvrir le précieux plis. Il s'ouvre dans un dernier râle de résistance... là, tu te rends compte que plus qu'un carton, c'est un sarcophage que tu viens de profaner ! L'emballage est molletonné !! Oui molletonné !! Une mousse alvéolée, qui fait pouet-pouet quand t'appuies d'ssus, tapisse l'intérieur, les disques y sont bien au chaud, entortillés dans du papier journal. Quiconque a vu ses skeuds massacrés lors du transport par quelques postiers peu soigneux, perdant sinon un vinyle, au moins une pochette, sait à quel point tout ceci est important.
Les autres se demanderont pourquoi tout ce cirque, d'autant qu'il semble évidemment qu'il s'agit présentement d'une promo à peine déguisée pour les écuries Dirty Punk. Et bien parce qu'en plus d'être une distro riche en street/punk/oi!, doublée d'un label depuis quelques temps plus ou moins spécialiste des exhumations... euh des rééditions de vieilles gloires punkoïdales, tenu de mains de maître par un gars fort sympa qui plus est un copain -reprends ton souffle- et ben il prend soin de tes affaires et ça j'vais t'dire, ça m'épate (de lapin) et ça valait bien que je me fende de quelques lignes.

samedi 13 février 2010

TULAVIOK "Q-sec" Lp 12 titres

Le punk paillard est, en soi, un phénomène rare. Si, si. C'est un phénomène rare, si ! Je vous l'assure. Le punk vulgos, entre 15 et 16 ans on en a tous fait. Le punk scato, y'a eu les Trotskids... et plein d'autres (mais moins bien)... vous remarquerez combien est tenue la frontière entre scato et vulgos.
Dans le genre Tulaviok ont assuré, dans les années 80, deux albums. On en pense ce qu'on voudra ("gnagna, c'est beauf", "gnagna, c'est relou"), ben ça me fait marrer. Ooohh, ça n'a pas toujours été le cas, je l'avoue. J'ai eu une période trou serré, un brin coincé, persuadé qu'antisexisme rimait nécessairement avec absence d'humour [gras (huileux...? oui peut-être... mais bon)]. Et bien Tulaviok me font marrer, de plus la zik assure, ça ne gâte rien, et... bon, c'est bon maintenant !! : Skin ou Keupon, c'est pas LE tube ?! Non ? Bon, si tu connais pas, il est plus que temps de t'y mettre. Disons que ça fait partie de ces disques que t'écoutes en te marrant, en trouvant ça finalement excellent à plus d'un titre. C'est juste que ça fait chier quand un gros beauf puant vient se marrer là-dessus et te prend pour un corelegionnaire. Soit dit en passant ils ont réussi la gageure de pondre une reprise ultra-chiadée de "Les Anarchistes" (de Léo Ferré), qui n'est pas forcément une chanson facile.
Dirty Punk s'est collé le premier album version vinyle, DP se colle donc le second album. Il a de la suite dans les idées. Logique. La pochette est belle, gatefold (ouvrante). Chouette objet que voilà et un morceau d'histoire keupon sur un plateau de pétrole.
Ci dessous... ben le tube quoi merde ! (et les jours prochains ou dans les minutes qui viennent [si le vin ne tape pas trop ce soir] je balance quelques trucs sur le label Dirty Punk, parce qu'il le vaut bien).









vendredi 5 février 2010

Sans commentaire...

J'ai viré la possibilité de placer vos commentaires mes chers camarades.
Pourquoi ?
Beh parce que ça me donne des envies de censure, ce qui, avouons-le n'est pas super-classieux... donc plutôt que d'ouvrir la boîte de Pandore, je préfère finalement la laisser fermer.

Pêle-mêle j'ai eu :
- des mal-comprenants qui ne pigent pas mon humour (en même temps... à la limite, là... aheum... je capte...),
- des analphabètes qui n'ont pas bien lu,
- des critiques sans intérêts,
- des allégations invérifiables,
- des accusations improuvables,
- des avis marrants mais hors propos...
Or, tout ça nécessite des réponses, qui elles-même seraient susceptibles d'en appeler d'autres... et je n'ai franchement pas envie de me fader un forum ou ce genre de conneries à modérer.

Je répondrai néanmoins globalement à ce que j'ai lu :

- dans la grande majorité des cas je ne connais pas les groupes personnellement. Si c'est le cas, je le précise.
Généralement les gens que j'aime bien font aussi un "travail" qui m'intéresse pour une raison ou pour une autre. J'en suis d'autant moins objectif (même si un zine n'a pas vocation à l'être selon moi)
- voilà des années que mes idées me portent vers les tendances anarchopunks. MAIS, mes oreilles ne sont pas bouchées, mes yeux sont sans œillères, bref, je n'en suis pas pour autant sectaire.
Je suis même peut-être parfois plus exigeant avec les gens qui sont davantage sur ma longueur d'onde que les autres... c'est aussi peut-être parce que, eux/elles, ont des choses à dire et représentent davantage... je tenterai de corriger ce défaut.
- je ne peux chroniquer que ce que j'ai entre les mains et dans les feuilles de chou. Je ne peux donc que me fier à ce que j'ai (le cd, le vinyle, le livret...). Concernant les groupes qui ne font pas figurer leurs paroles, je ne peux juger que ce que je comprends... ça limite évidemment. En général j'évoque cette absence... vous en concluez ce que bon vous semble, de mon côté je ne fais pas de procès d'intention, même si je trouve ça regrettable.
Je ne suis pas journaliste, je ne peux et ne veux pas mener d'enquête pour vérifier les incohérences entre les dégaines / les attitudes / les idées / les paroles. A moins que ce ne soit flagrant : un groupe "engagé" chez Epitaph, un groupe anarcho sponsorisé par la banque de son quartier, un groupe de crêtés aux paroles réac, etc, etc.
- Un groupe de votre connaissance est un combo de posers assoiffés de reconnaissance ? Si je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam vous comprendrez, je l'espère (sinon allez voir ailleurs, le web est grand), que - je me répète - je ne me fie qu'à ce que je vois et j'entends (et non à ce que peut me raconter un tel ou un tel, et certainement pas un anonyme [ah, les joies du computer !], même s'il a raison !). Et si, par malheur, ces gens font un bon disque, de surcroit en autoprod ou sur des labels punks, je me vois mal en dire autre chose que du bien !
En tout cas ne craignez rien, le jour où le groupe en question tombera le masque, je saurai le scalper avec une petite cuillère rouillée.

Si malgré cette tentative d'explication, vous n'êtes pas de mon avis : soit vous m'écrivez un mail à plus77rien@yahoo.fr pour m'expliquer les choses, construire un semblant de dialogue, lancer un débat, avec le minimum de courtoisie que requièrent les contacts sociaux, soit vous déposez votre bile dans une belle éprouvette, que vous vous carrez en papillote dans les voies de sortie de vos sous-bassements.

Ah... et puis : dans mon monde parfait, et bien il faudra aussi faire avec les cons, les à-peu-près, les glands, les stakhanovistes et les grosses fainiasses, les posers et les trop timides, les babaches et les emmerdeurs, les gros, les maigres, les idiots du village, les trop intellos, les pas-anars (ah les cons), les pas-punks (ah les cons), les mères de familles, les boutonneux, les syphilitiques, et ma tante... avec tout ce beau linge, on débattera, on s'expliquera, on s'entre-déchirera... mais on parlera, ça sera bien, tu verras.



mercredi 3 février 2010

LA SOCIETE ELLE A MAUVAISE HALEINE / PAVIONUL 32 "split ep" 10 titres

La petite faiblesse qu'on a ici pour La Société Elle A Mauvaise Haleine ne doit pas être cachée. On les aime ces gins, voilà c'est dit. Radical, claquant et direct, le punkrock de LSEAMH entre dans la tête comme le couteau dans le beurre en été. Les 4 titres ici ne dérogent pas à la règle de l'efficacité sans pour autant se laisser tenter par la facilité ou les structures bateaux.
"Bon Flic" et "Tu seras... et tais-toi !" font partie du bréviaire de l'anarchiste que le groupe sait à loisir éplucher et cracher de fort bonne manière.
Sur le morceau "Bon flic" y'a tout de même un argument qui me chiffonne : "... / Plus le temps d'avoir de scrupule / Ils n'en auront jamais pour toi / ...", oui c'est fort probable, j'suis d'accord. Mais comme exemple, ce n'est certainement pas à eux [les keufs] que je pense en premier.
Pékin en 36... qu'importe où l'on joue le jeu du capital pourvu qu'il y ait l'ivresse du profit.
La Bombe : une excellent reprise de Flagrants D'Eli (un morceau que je n'avais pas écouté depuis au moins 15 ans ! A quand la reprise de "La Nef des fous" ?).
Rien que du bon ? Ben ouais, m'enfin, vous étiez prévenus.
Pavilionul 32 sont Roumains, ce qu'ils font est sale, va vite, en double voire triple chant... bref se situe entre le crust et le hardcore punk. Ils ont le bon goût de chanter dans leur langue avec des textes pas pourris (violence dans les concerts, la solidarité, la notion de légalité...) ce qui est rare et (donc ?) franchement appréciable. Les morceaux bourrinent en alternance... la batterie claque bien (le son est très clair, un peu comme celle de Gride, c'est qu'il y a de plus plaisant dans leur touche). Mais une paire d'écoutes est quand même nécessaire pour commencer à apprécier ce qui, de prime abord, est très "classique", pour ne pas dire du tout venant. C'est un genre de ne pas faire dans le détail, ça je comprend bien, mais sans subtilité et avec mes neurones vieillissantes, je ne suis pas certain de bien me souvenir des morceaux dans quelques heures.
Pas moins de 6 labels pour une prod qui en jette. Produire un split ep étant aujourd'hui un acte de résistance !








site : LSEAMH
label : Kawaii Records / La Société Pue / Bruitage / We told you to play fast / Alterys / Asso Domi

GONNA GET YOURS "the hidden side of happiness" Ep 3 titres

L'attrait d'un vinyle, c'est la tronche de l'objet, je ne suis pas déçu, la pochette a une bonne petite gueule. Le verso présente même cette version du logo SHARP parisien (initiales revisitées/francisées en SkinHeads Antiracistes Populaires). Sympa.
D'emblée ce n'est pas une débauche de production qui saute aux oreilles, mais de la oi ! d'ancienne facture (facture anglaise évidemment... et en anglais... ben ouais encore.), aux guitares aigrelettes (pas aussi "sèches" que Templars, mais d'inspiration assez similaire... merde je dis qu'ils font dans la oi! anglaise et tape dans une référence amerloque.), avec de bons choeurs et surtout toujours chantée. On échappe aux clichés de la grosse voix avec du poil au pubis, elle est ici parfois un peu éraillée mais pas surjouée... je pense à Cock Sparrer sur "Now I Know" et à des trucs assez 77 sur "(sweet and tender) Panic" avec une basse qui tient le pavé et donne le ton (d'ailleurs un tantinet mélancolique, j'me trompe ?) à ce morceau d'une simplicité (pas tant que ça) et d'une efficacité redoutables. Il fait partie de ces titres au tempo moyen qui ont un feeling sensationnel et que je peux écouter en boucle des heures !
Je plonge parfois dans la oi! et tombe ici et là sur de la bonne zik de ce niveau (Evil Conduct), mais la plupart des groupes en question me sortent un peu (beaucoup) par les pores [plus ou moins louches, et/ou patriotes, et/ou cons (hein, tout simplement)... j'en passe des bien pires] et suit souvent obligés de remonter fissa à la surface (et me surdoser d'anarcho-crust pour rééquilibrer le mental) ; GGY offre ici une ambiance foutrement agréable et ça fait du bien. En plus un groupe qui soigne ses ronds centraux ne peut pas être mauvais (c'est pompé de quel vieux skeud ça ?). Ah ! Ah ! Ecouter une oi ! de qualité, consciente, qui ne se la pète pas et assure... j'avoue avoir tripé. Je suis verni en ce moment tout ce que je découvre est excellent.
Après coup, je n'arrive pas à y résister, voici le tube de la face b (sus-mentionné) :










site : ???
label : une vie pour rien

mardi 2 février 2010

BURNING LADY ''wasted time" Epcd 4 titres

Déballage fébrile de l'engin... avec les dents et un putain d'Opinel pour virer c'te foutu opercule de plastoc.
Un surf rapide sur LeurEspace m'avait percuté dans le bas-ventre, j'avais hâte.
La pochette a tout pour plaire ! En fait c'est l'ensemble, tout l'artwork qui est bidonnant... entre dégoût (non, là, je vois pas comment expliquer, en plus, je sors de table... achetez-le vous verrez bien) et gros délire kitsch (c'est quand même la quasi-réplique de la cuisine de ma mémé !) et le pire n'est pas sur le recto !
Bon, pas de paroles dans le livret... dommage... 4 titres... ah ouais, j'avais oublié, c'est chanté en anglais... ben on f'ra avec... n'attendons plus ! Zou ! Je lance la lecture du cd.
Et là j'tombe sur ma chaise !
Je pardonne pour l'anglais, de toute manière j'aime pas du tout le patois du Sud kirghizistanais (beaucoup trop chargé). La dérouillée !
Au premier son, j'étais septique : l'ambiance rock'n roll... bof, bof, me disais-je, c'est du streetpunk (la basse assez typique) ou un punkrock (c'est incisif)... [et là le chant commence... j'avale ma salive histoire de ne pas me baver dessus en ouvrant une gueule de 15km de long]... mais ultra travaillé au corps par une voix féminine dynamique et posée (en même temps, ouais, ouais) et vraiment chantée ! Le côté "rock'n roll" (avec des guillemets, c'est pas Jerry Lee Lewis, non plus) est prégnant dans la manière de placer la mélodie et balancer les guitares (moins sensible sur "wasted time", morceau le plus rentre dedans ). Punk'n roll alors ? J'sais pas, mais je crois que l'Hexagone a trouvé son Deadline (des 2 premiers albums) ! Bien sûr la comparaison est grossière, les effets de chants ne sont pas les mêmes, catégoriser ainsi c'est p't'êt'e pas leur faire honneur, mais dans l'assurance d'une efficacité chant féminin / zik, dans une gamme streetpunk, avec une accroche pareille, avec des zikos qui savent jouer, je ne vois que cette référence. Taper aussi haut dans un premier jet, on ne peut que s'incliner !
A soutenir absolument.
En écoute (totalement au hasard, car c'est 4 tubes) : "another way".









label : autoprod
site : une page chez Ruppert, cherchez, c'est pas dur.