Greenland Whalefishers distillent depuis quelques skeuds un folk-punk-rock pur malt élevé en fut de chêne capable de tenir la dragée à n'importe quelle bande de vieux alcoolos irlandais. Y'en a d'autres qui ont essayé... 's'en sont pas toujours sorti avec les honneurs.
Alors vous allez me dire : "ouais, mais c'est facile, les Irlandais depuis que leurs banques ne font pas faillite avec le pognon que les pauvres n'ont pas mais qu'on (banquiers, états...) leur ponctionne quand même, ils sont dans le désespoir le plus total".
Je répondrais alors, à peine courroucé qu'on vienne m'emmerder dans mes chroniques : "Un, je vois pas le rapport, va falloir arrêter la fumette ; de deux, l'Irlande est un pays sacrifié depuis longtemps... par l'Angleterre, par l'Europe... par la finance, le capitalisme... ; de trois, je ne vois toujours pas le rapport dans le contexte."
Revenons à nos moutons (irlandais !).
Ce nouvel album ne déroge pas à la règle qu'ont su instaurer ces Norvégiens : instruments traditionnels (mandoline, pipeau, banjo, Tin Whistle (flûte irlandaise), violon...) sur fond de rock punk (avec LA voix qui convient parfaitement à l'ambiance maltée, celle du chanteur, héritier des meilleurs parties de Shan Mac Gohan jeune). On y alterne donc les balades, le punkfolkeux, ou le mix des deux. S'il est certain qu'ils ne sont pas les seuls à pratiquer, ils font partie des rares à exceller.
Voilà. Maintenant que c'est dit, on peut ajouter qu'a contrario cet album commence fort avec une introduction qui laisse espérer le meilleur de la crême (et même de la crêmerie, du lait aux veaux en passant par les vaches, cochons et couvées), mais se "contente" de faire dans la cam de qualité. Un album, certes méchamment bon, mais quand on connait à quel point ces petits fumiers excellent dans le gros tube, on ne peut que regretter qu'aucune chanson n'en soit totalement.
Demi-teinte, en résumé ?
Pas vraiment, c'est un très bon album. Presque indispensable, mais que l'on écoutera plusieurs fois avant de pouvoir faire le deuil de l'absence de chanson(s) bien "à part" que l'on goûte(nt) par dessus-tout, et d'apprécier à leur juste valeur les mélodies et les arrangements à plus d'un titre exceptionnels.
Une chose dommage : l'absence d'identité visuelle ; sans typo, ni logo commun, les pochettes déjà peu inspirées n'évoquent jamais véritablement la personnalité du groupe.
Alors vous allez me dire : "ouais, mais c'est facile, les Irlandais depuis que leurs banques ne font pas faillite avec le pognon que les pauvres n'ont pas mais qu'on (banquiers, états...) leur ponctionne quand même, ils sont dans le désespoir le plus total".
Je répondrais alors, à peine courroucé qu'on vienne m'emmerder dans mes chroniques : "Un, je vois pas le rapport, va falloir arrêter la fumette ; de deux, l'Irlande est un pays sacrifié depuis longtemps... par l'Angleterre, par l'Europe... par la finance, le capitalisme... ; de trois, je ne vois toujours pas le rapport dans le contexte."
Revenons à nos moutons (irlandais !).
Ce nouvel album ne déroge pas à la règle qu'ont su instaurer ces Norvégiens : instruments traditionnels (mandoline, pipeau, banjo, Tin Whistle (flûte irlandaise), violon...) sur fond de rock punk (avec LA voix qui convient parfaitement à l'ambiance maltée, celle du chanteur, héritier des meilleurs parties de Shan Mac Gohan jeune). On y alterne donc les balades, le punkfolkeux, ou le mix des deux. S'il est certain qu'ils ne sont pas les seuls à pratiquer, ils font partie des rares à exceller.
Voilà. Maintenant que c'est dit, on peut ajouter qu'a contrario cet album commence fort avec une introduction qui laisse espérer le meilleur de la crême (et même de la crêmerie, du lait aux veaux en passant par les vaches, cochons et couvées), mais se "contente" de faire dans la cam de qualité. Un album, certes méchamment bon, mais quand on connait à quel point ces petits fumiers excellent dans le gros tube, on ne peut que regretter qu'aucune chanson n'en soit totalement.
Demi-teinte, en résumé ?
Pas vraiment, c'est un très bon album. Presque indispensable, mais que l'on écoutera plusieurs fois avant de pouvoir faire le deuil de l'absence de chanson(s) bien "à part" que l'on goûte(nt) par dessus-tout, et d'apprécier à leur juste valeur les mélodies et les arrangements à plus d'un titre exceptionnels.
Une chose dommage : l'absence d'identité visuelle ; sans typo, ni logo commun, les pochettes déjà peu inspirées n'évoquent jamais véritablement la personnalité du groupe.
En écoute, un bon vieux titre des familles (Police chief inspector) :
Labels : Dirty Old Man rec. ; Rebellion rec. ; Rock Em Dead rec. ; Oi ! Tapes distro ; DeadLamb rec. ; Punker Pages ; Cider City rec.
Website : Greenland Whalefishers