Si d'année en année, si de décennie en décennie (et beeh, oui, maintenant, oui), vous avez suivi de près ou de loin les périgrinations sonores des anciens de Disrupt, il y a fort à parier que vous aurez eu les boites à sirop emplies du boucan qui gicle de cet album bien avant moi. D'autant qu'il s'agit de leur seconde galette (et que j'ai purement et simplement loupé le premier). Après State of Fear et Consume (mais il y a d'autres récidivistes dans le lot, vous m'excuserez si je ne les cite pas tous, le son étant uniquement et particulièrement ressemblant avec les deux derniers), Deathraid poursuit le traitement jusqu'à guérison complète des plaies. Pour l'instant elles suppurent abondamment.
Le but des lascars semble clair : faire saigner du nez les pisse-froid du rock navrant et chiasseux, produits ex-nihilo des tenanciers des mass-media ; faire dégueuler ses tripes par les oreilles à cette catafalqueuse pop niaiseuse singeant et pompant - attardés nécrophages - des ancêtres, déjà morts-nés à leur époque, dont les dépouilles ne méritaient même pas le vers qui les bouffât, nous rebattant les choux-fleurs de ses miévreries pour crétins décérébrés bon qu'à tenir une télécommande, une manette ou un téléphone portable.
Mission accomplie.
Deathraid c'est la quintessence du crust ricain, qui ne surgonfle pas à outrance, ne métalise pas à outrance, reste affreux et sale, basse saturée et guitares stressées, assure pour autant l'efficace, piquant souvent au hardcore scandinave, régulièrement au disbeat non-standardisé, et sporadiquement au rock graisseux (étonnant et transitoire Lay down the hope, savamment dosé). Autant dans l'incisive agressivité des instants de bourrinage que les parties en mid-tempo, c'est du bon rien que du bon.
Encore une fois, si vous connaissez S.o.F. ou Consume, vous y trouverez une suite logique, un style d'écriture, une gueulante... la totale.
A écouter sans relâche.Le but des lascars semble clair : faire saigner du nez les pisse-froid du rock navrant et chiasseux, produits ex-nihilo des tenanciers des mass-media ; faire dégueuler ses tripes par les oreilles à cette catafalqueuse pop niaiseuse singeant et pompant - attardés nécrophages - des ancêtres, déjà morts-nés à leur époque, dont les dépouilles ne méritaient même pas le vers qui les bouffât, nous rebattant les choux-fleurs de ses miévreries pour crétins décérébrés bon qu'à tenir une télécommande, une manette ou un téléphone portable.
Mission accomplie.
Deathraid c'est la quintessence du crust ricain, qui ne surgonfle pas à outrance, ne métalise pas à outrance, reste affreux et sale, basse saturée et guitares stressées, assure pour autant l'efficace, piquant souvent au hardcore scandinave, régulièrement au disbeat non-standardisé, et sporadiquement au rock graisseux (étonnant et transitoire Lay down the hope, savamment dosé). Autant dans l'incisive agressivité des instants de bourrinage que les parties en mid-tempo, c'est du bon rien que du bon.
Encore une fois, si vous connaissez S.o.F. ou Consume, vous y trouverez une suite logique, un style d'écriture, une gueulante... la totale.
Pour le bien être des orties, v'là du son (Citizen scapegoat) :