lundi 2 novembre 2009

DISKELMÄ "fun is over" LP 13 titres

Une voix poussive de hardcoreux américain tatoué, en bandanas et basket, et une guitare qui, la plupart du temps thrashe simplement sur des morceaux expéditifs. Dit comme ça, ça pourrait passer pour une chronique de fond de cuvette. Genre que je vais descendre ce groupe qui n'a même pas la délicatesse de chanter en finnois (une honte quand on connait la subtilité sonore de la langue. Je dis ça sans ironie aucune), et bien non. Malgré tout. De prime abord je trouvais qu'ils se la pétaient : la voix d'abord, ça vient d'être évoqué, le thrash un peu simpliste contrebalancé par des envolées de guitare-héros mortelles (en en chorus des fois ! "Bloody Tears" est un bon exemple), et puis force est de constater, après 2 ou 3 écoutes, que tout passe en fait. La sauce prend, et ça peut le faire carrément en concert. Ils mêlent un grosse patate hardcore sur des plans métal finalement pas désagréables car ni systématiques ni trop longs (les riffs de grattes sur "Born to loose" durent même pas 2 secondes, et le solo -10 secondes- passe très bien). Un double chant bien hargneux et une batterie (qui ne joue pas de la grosse caisse comme mon oncle Henri le f'sait avec son pied-bot) cartonnante viennent remettre les pendules à l'heure là-dessus, nous rappelant qu'ils sont finlandais et doivent bien avoir dans leur musette un p'tit Riistetyt (de la reformation) dans leurs influences. Ou un Forca Macabra ? Euh, p't'êt'e ben.
Thrash punk ? Hardcore punk ? Métal punk ? Thrash Hardcore ? Bon ben tu vois quoi.
Un exemple ? OK, un exemple : "Bloody Tears" (puisqu'on le citait tout à l'heure) :