François Corbier Jeune (années 60 je suppose) c'est un peu un mix, physiquement parlant, entre le Nino Ferrer et le Hugues Aufray de l'époque. C'est assez étrange., vous n'trouvez pas ? Incroyable, non ? Bon, ok, je suis l'seul à bloquer. En tout cas ça c'est de la vieille photo, hein !? (là, j'essaie de rebondir) Sinon, on pensera ce que l'on voudra des chansonniers en question, je reste campé sur la position suivante : ils avaient une plume ces gars-là... ouais bon p't'êt'e pas tout le temps... y'avait un brin de poésie et pas nécessairement crétine. Je n'irai pas plus loin puisque je n'apprécie pas particulièrement ce qu'ils faisaient, et ce n'est de toute manière pas le lieu, mais il faut savoir reconnaître le talent/la qualité même quand on ne sait pas goûter l'art/le lard. On peut ne pas écouter de zik classique, voire détester ça et tout de même reconnaitre que Beethoven était un foutu compositeur. Non ? Bon. Ben je trouve. Je continue donc tout seul, m'en fout !
Corbier associe le talent d'écriture et le goût du joli verbe. Et du sens (oui parce que la poésie sans queue ni tête, moi ça me gave), ce qui ne gâte rien. Il joue avec les mots et les mélodies (Les chanteurs de l'ossuaire), il joue avec les calembours et l'humour (Bahamas), joue avec la "politique" comme un Brassens ou un Ferret (Chocolat - racontant l'histoire d'un épicier de campagne libertaire qui ne plaisait pas aux autorités car trop gentil ; Nucléaire). Enfin, il serait plus convenable de ne pas différencier ces qualités, puisque dans toutes les chansons citées, ainsi que dans d'autres, le cocktail est très souvent complet. Finesse et cocasserie, délicatesse et confiserie. Le dernier mot c'était pour la rime, même si cet album se déguste.
Je flashe moins pour ne pas dire pas du tout sur un ou deux titres aux accents rythmiques bossa nova. Souvent les chansonniers s'inspirent des rythmes d'Amérique du Sud quand ils n'ont plus d'inspiration. Même si ce n'est très certainement pas le cas de FC, ça m'évoque tout de suite cela : un filon surexploité. D'autant plus que les chansons ne semblent pas totalement abouties.
Un détail dans un océan d'intelligence.
Une chiure de mouche dans un océan de bon goût, même si de ce fait, je trouve le précédent album ("Tout pour être heureux" plus riches en gros "tubes")
Mais, nom d'une pipe en carton ou d'une valise en bois, me direz-vous, que viens foutre un chanteur français, sa guitare, son ukulele, dans un fanzine anarchopunk ? Et bien mes p'tits amis (euh... là, c'est une expression, vous n'êtes pas tous mes amis, d'ailleurs je ne vous connais pas. Et cessez de me regarder ainsi, bordel !!), c'est simple : il s'autoproduit, vend ses disques et se distribue lui-même [à ses concerts, vous le trouverez (lui ou sa femme) derrière son stand de disque]. Une démarche qui n'est pas pour me déplaire et rare dans son métier. Un soupçon d'humour aux accents libertaires et moi j'accroche. Il a en plus comme énooorme qualité d'être à l'écoute et sympathique.
Corbier associe le talent d'écriture et le goût du joli verbe. Et du sens (oui parce que la poésie sans queue ni tête, moi ça me gave), ce qui ne gâte rien. Il joue avec les mots et les mélodies (Les chanteurs de l'ossuaire), il joue avec les calembours et l'humour (Bahamas), joue avec la "politique" comme un Brassens ou un Ferret (Chocolat - racontant l'histoire d'un épicier de campagne libertaire qui ne plaisait pas aux autorités car trop gentil ; Nucléaire). Enfin, il serait plus convenable de ne pas différencier ces qualités, puisque dans toutes les chansons citées, ainsi que dans d'autres, le cocktail est très souvent complet. Finesse et cocasserie, délicatesse et confiserie. Le dernier mot c'était pour la rime, même si cet album se déguste.
Je flashe moins pour ne pas dire pas du tout sur un ou deux titres aux accents rythmiques bossa nova. Souvent les chansonniers s'inspirent des rythmes d'Amérique du Sud quand ils n'ont plus d'inspiration. Même si ce n'est très certainement pas le cas de FC, ça m'évoque tout de suite cela : un filon surexploité. D'autant plus que les chansons ne semblent pas totalement abouties.
Un détail dans un océan d'intelligence.
Une chiure de mouche dans un océan de bon goût, même si de ce fait, je trouve le précédent album ("Tout pour être heureux" plus riches en gros "tubes")
Mais, nom d'une pipe en carton ou d'une valise en bois, me direz-vous, que viens foutre un chanteur français, sa guitare, son ukulele, dans un fanzine anarchopunk ? Et bien mes p'tits amis (euh... là, c'est une expression, vous n'êtes pas tous mes amis, d'ailleurs je ne vous connais pas. Et cessez de me regarder ainsi, bordel !!), c'est simple : il s'autoproduit, vend ses disques et se distribue lui-même [à ses concerts, vous le trouverez (lui ou sa femme) derrière son stand de disque]. Une démarche qui n'est pas pour me déplaire et rare dans son métier. Un soupçon d'humour aux accents libertaires et moi j'accroche. Il a en plus comme énooorme qualité d'être à l'écoute et sympathique.