mardi 8 septembre 2009

CUTE LEPERS "s/t" sp 2 t. + "Terminal Boredom" sp 2 t. + "Can't stand modern music" Lp 11 t.

Parfois on garde son âme de gosse quand même (un peu comme quand tu mates Iron Man). De ces instants où l'on est prêt à foncer tête baissée comme le fan de base, l'adolescente transie...

- Cute Lepers ?
- Ouais, c'est avec un ancien de "The Briefs".
- (limite hystérique) Ah ouaiiis ??!!
- Beeen... "The Briefs" ont splitté...
- (oeil humide) Ah ouaiiis ??!!
- ... et le chanteur a monté un autre groupe un peu dans le même genre...
- (slip humide) Ah ouaiiis ??!!
- ... Cute Lepers, ça s'appelle.
- (griffonnant frénétiquement sur un vieux flyers qui trainait) Ah ouaiiis ??!!

Je résume ici ma conversation téléphonique avec un pote qui m'annonçait donc l'existence de ce groupe ricain.
La première bouffée de chaleur passée (j'ai des symptômes de ménopausée quand j'apprends qu'un groupe qui assure a passé l'arme à gauche), je me mis zen kète de tous les skeuds possib' du dit groupe. Comme un gros fan de base. J'sais pas c'qui m'a pris.
J'irais pas jusqu'à dire que je regrette cette frénésie, mais autant The Briefs excellait dans leur style (une espèce de punkrock bien balancé et incisif coincé entre 77 & d'la powerpop), autant Cute Lepers sont sur un créneau légèrement plus rock. Moins agressif. Plus pop aussi parfois. En fait je pense que c'est l'inspiration qui fait sensiblement défaut en règle générale. Ils tirent leur épingle du jeu sur des titres à la limite du désuet et du kitsch ("Prove it" ; "The day after the end of the world" sur Lp ou "Berlin Girls" avec des cuivres sur le sp sans titre), avec un plus ou moins tube ("So Screwed up" ; "Terminal Boredom" sur Lp et sp du même nom [dispo en 3 couleurs])  ressemblant plutôt à un "classique" (titre qui reste en tête sans nécessairement te faire dresser les poils de bras) perdu dans une p'tite floppée de titres assez quelconques.
Pas déplaisant, franchement sympa, mais pas super excitant.
Ci-dessous la plus "retro" et savamment niaiseuse de l'album qui pourtant me tirlipote le poil d'esgourde : "Prove It".

sans comparaison aucune, voici ce que faisait les Briefs sans trop d'inspiration et avec une demi-molle ("Love & Ulcers) ...